Une remarquable commode dite « sauteuse » estampillée Mathieu CRIAERD
La façade légèrement galbée.
Marqueterie à décor de treillage à motif de pointe de diamant en bois de violette.
Ouvre à deux tiroirs superposés.
Le tablier et son cul de lampe s’inscrivent au bas du tiroir inférieur.
Les montants galbés et saillants.
Les parties latérales très évasées et à double galbes.
Une fois retiré, le tiroir supérieur démasque un compartiment secret logé dans une niche fermée par une fine planche de bois coulissante.
Magnifique ornementation de bronzes finement ciselés et non redorés au décor rocaille symétrique, dont feuillages, coquilles, enroulements, godrons, quadrillage de losanges à fleurettes, fleuron, C affrontés. Jonc sur l’arête abattue des pieds antérieurs
Elle est coiffée de son marbre mouluré rouge de Saint Pons qui suit les lignes chantournées du bâti.
Estampillée Mathieu CRIAERD (1689-1776) – Reçu à la Maîtrise le 29 juillet 1738
Marque d’inventaire
Travail parisien du début de l’époque Louis XV
_____________________________
Les chutes de notre commode sont identiques à celles de la commode à doubles crosses en S par Charles CRESSENT illustrée page 167 dans la monographie de référence in Alexandre PRADERE, Charles CRESSENT, sculpteur ébéniste du Régent, Ed. Faton, Dijon 2003 et inscrite aux inventaires du Musée des Arts Décoratifs, Lyon MAD 1226.